Ces chômeurs qui travaillent

 Les chômeurs à nouveau sur la sellette avec une nouvelle réforme de l assurance chômage qui vise, encore, à réduire les droits.

Toujours présentés comme des glandeurs peinards assistés et riches grâce aux allocations.

J avoue. J écris sur ce blog à partir de mon téléphone portable. Mais là, J ai entamé un vrai travail d écriture. Je me documente. Je cherche des sources pour appuyer mon discours.

Rappelons les catégories de chômeurs telles que les classe France Travail. Catégorie A : sans aucune activité ; catégorie B : ayant travaillé moins de 78 h ; catégorie C : ayant travaillé plus de 78 h.

Sur environ 5 millions de chômeurs il y en a un peu plus de 2 millions qui travaillent, en intérim, en CDD, à temps partiel, tous les trimestres.

Comme il s opère une rotation des chômeurs dans les différentes catégories, on peut dire sans exagérer, que sur 5 millions au moins 4 travaillent plusieurs mois de l année.

Nous sommes loin du chômeur en pyjama traîne-savattes. La réalité est tout autre. Le chômeur se bouge. Quand il ne travaille pas, il est en recherche active d emploi. De contrats courts en contrats courts, il s adapte et contribue à l effort collectif.

Il y a une dichotomie entre le discours convenu sur le chômage et la réalité des chômeurs.

Voici les chiffres des catégories B et C par trimestre - Source France Travail 

 

Pourquoi limiter la cotation boursière des entreprises numériques

 La valeur boursière  des entreprises numériques n est pas soumise aux mêmes contraintes que les autres entreprises.

Les aléas météorologiques, politiques, de coûts des matières premières, interfèrent peu ou pas sur la valeur des entreprises numériques. Elles ont donc plus de facilités à réaliser des profits spéculatifs.

Par ailleurs, leurs faibles coûts de production accentuent encore cet effet.

En contrepartie, leur apport sociétale reste moins important que d autres secteurs. En particulier quand l IA vise à encore réduire les coûts en remplaçant les acteurs, les voix, les textes et les musiques afin d échapper aux droits d auteur. 

Nous voyons bien alors que l avenir proposé par l IA est encore celui du moindre coût. Moindre coût de la créativité, guidé uniquement par la simple volonté d obtenir beaucoup d argent.

L' effet sur l Art et la créativité est donc la dévaluation de ceux-ci, sans pour autant véritablement enrichir l offre.

Le fait de valoriser outre mesure le secteur numérique par rapport à d autres crée des déséquilibres et des injustices par rapport à la production réelle et palpable.

Limiter la cotation boursière de ces entreprises numériques permettrait de rétablir les équilibres et d orienter notre avenir vers des éléments concrets non définis par leur coût.

La question étant toujours que l argent n est pas la richesse 

La farce de Starship

 En surfant sur internet pour trouver des infos sur Elon Musk, je suis tombée sur cette pépite parue dans Science et Vie, presse de référence.

Extrait de l article :

 "Pourquoi Starship est-il si grand ?" "Parce qu' il devra transporter 1 million de tonnes de charges utiles". 

Imaginez, ce qu' il faudrait pour lai propulser à 40 000 km/h au décollage 😂.  L énergie nucléaire ?🚨

Si on pense à l argent dépensé et aux nombres d heures de travail et de personnes mobilisés, on n a beaucoup moins envie de rire.

Ma philosophie de l économie

 Depuis plusieurs années maintenant, J ai acqui ma propre philosophie de l économie.

Je pense l argent comme un outil, un vecteur de richesse. L argent n est pas la richesse. La richesse correspond plutôt à tout ce dont on peut bénéficier. Des richesses en partage comme la santé, les transports, les médias, l enseignements, les infrastructures, les services publics, la Défense par l Armée, l alimentation, et des richesses propres, valeurs, immobilier, mobilier,...

Ainsi, il me semble ridicule de vouloir acquérir plus d argent que de raison à l aide de bitcoin ou d hyperspeculation. Car ces perversions du système capitaliste dérèglent les échanges sociaux en y échappant et empêchent l enrichissement globale de la société. L hyperspeculation se fait à partir de très bas coûts de production et d un minimum d intermédiaires (acteurs sociaux) qui endommagent la qualité. Les cryptomonnaies ne sont pas du tout corrélées au réel et dévalorisent l économie réelle par leur valeur exponentielle sans limite.

J ai constaté, après avoir lutter pour le retour de la qualité dans la production (car la justice sociale passe, pour moi, par la qualité de la consommation), malheureusement, que des appétits spéculatifs aiguisés n hésitaient pas à faire des profits à partir de propagandes issues de romans de science fiction. Avec un avènement plus qu' illusoire.

C est contre ces travers que j espère alerter car un avenir en cul de sac ou l ingérence d une valeur fictive peuvent nous entraîner vers une chute vertigineuse de nos modèles.

Nous voyons bien déjà les effets négatifs d une économie trop virtuelle.

Vous êtes quelques uns à me lire. J aimerais savoir ce que vous pensez de mon blog.

Bonsoir