D'abord merci à la Corée du Nord de reconnaître notre art de vivre.
Nous voyons bien que Donald Trump tente une conciliation pour qu'enfin du champagne atteigne les tables nord coréennes, mais qu'est ce qui nous vaut cette considération ?
En tout cas, il est clair que la France n'exporte pas en Corée du Nord.
Jaune et mousseux comme de la bière
Oh la nouvelle ! Un amendement LFI pour taxer les produits de luxe à 33% vient d'être adopté.
Le luxe tire l'économie vers le haut contrairement à la production à bas coût. Le luxe encourage l'excellence des savoir-faire. En plus de l'éducation, l'apprentissage d'un métier d'art, amènent chacun à donner le meilleur de lui même.
Quand entrer en concurrence avec Shein ou Temu oblige à pressuriser ses employés, réduire les coûts et la qualité, entrer en concurrence avec une marque de luxe oblige à travailler davantage, améliorer ses produits et soigner les savoir-faire.
Le luxe est donc porteur de justice sociale dans le sens où il tire vers le haut l'ensemble des filières.
Cet amendement est faussement de gauche. C'est une balle dans le pied, surtout qu'on ne sait pas où se situe le curseur "luxe".
Ainsi, plus de champagne ni de caviar à Noël. Du pâté de foie fera l'affaire avec une bouteille de mousseux dans une vaisselle en plastique. C'est le souhait de LFI.
Je voyais plutôt le luxe ruisseler vers toutes les classes sociales en leur donnant accès au meilleur, au beau, à la qualité. Mais nous n'y arriverons pas comme ça. Une taxe bête et méchante à hauteur de notre parlement de médiocres.
Voici la liste des produits concernés
Comme le principe de la taxe Zucman a la peau dure, voici de quoi réfléchir sur son côté confiscatoire.
La fortune de Bernard Arnault était estimée en 2024 à 23,6 milliards d'euros. Si on appliquait une taxe de 2% sur cette somme, ce serait une recette fiscale de 472 millions d'euros.
Comme si une telle somme dormait sur un compte en banque pour contenter les appétits gargantuesques de Monsieur Arnault.
Bien entendu, cet argent sert l'économie et l'emploi car il est obligatoirement réinvestit dans diverses activités productives. Impossible de s'acquitter d'une telle taxe sans vendre les entreprises.
Ainsi, c'est bien l'emploi des français qui serait le premier confisqué par la taxe.
La taxe Zucman est confiscatoire pour l'ensemble des français.
Avec des recherches Google, nous trouvons souvent une grande quantité d'articles de presse.
Ces articles sont la plupart du temps inaccessibles sans abonnement. Le montant de certains abonnement peut être élevé. Et avoir à cumuler les abonnements lorsqu'on est intéressé par un sujet, dissuade de la lecture.
Toute cette presse non disponible semble inutile.
Il faudrait trouver une tarification de quelques centimes par lecture d'article, facturables par l'intermédiaire de l'opérateur téléphonique.
Il me semble que cela pourrait augmenter l'audience, tout en rémunérant les journalistes. Ce serait un système plus approprié à l'usage d'internet actuel.
Confrontée au manque d'accès à la presse, j'ai eu cette idée.
On m'a suggéré qu'il pourrait y avoir des accès vendus avec l'abonnement téléphonique, et c'est aussi une très bonne idée.
Comme d'habitude. Faîtes en ce que vous voulez
Pareil. Comme pour Jean Tirole et la pensée à somme nulle, Philippe Aghion ne semble pas s'alarmer que la croissance américaine soit tirée par des fictions.
Pour lui, nous sommes à la traîne (des États-Unis, encore). À la traîne de quoi quand certains de nos entrepreneurs se sont cassé le nez sur des projets "futuristes" irréalistes comme l'hyperloop ou les taxis volants ?
S'il faut encourager l'innovation en Europe, alors il ne faut pas le faire à la suite, par concurrence, mais tracer son chemin à part.
Comme je me répète, je vous laisse avec la conférence de presse de Philippe Aghion
4 ans et demi que je n'ai plus touché une cigarette. Une dépendance à la nicotine presque réduite à néant. Une nuisance pour mon entourage quasi- nulle. Une bien meilleure santé et des risques de maladies graves éloignés.
Mais, comme les vapoteurs sont nombreux et qu'ils ont un tic pas joli, joli de prolétaire, et bien, voilà la taxe.
L'objet fiscal qui stigmatise. Taper sur les moins populaires pour le rester. Parce qu'au fond "faut que tu paies toi qui vapote outrageusement".
Comme pour les chômeurs, c'est si facile de justifier un surcoût fiscal.
Il faudrait quand même grandir et commencer à se parler et se regarder autrement si on veut vraiment réduire un déficit. Sortir de la punition financière bête et méchante de comportement qu'on désapprouve.
On aurait pu aussi bien taxer les bonbons sucrés pour financer les frais dentaires, les chips et les pizzas, le pop-corn, le Nutella,... tous les produits de consommation courante qui font grossir. Mais bien sûr, au-delà de le vertue exigée pour tous, c'est de recettes fiscales dont il s'agit, pas de nous faire maigrir, travailler ou arrêter de vapoter.
Nous vivons une crise politique depuis plusieurs années. Les français s'engagent beaucoup moins. Il y a une crise des vocations.
Les français semblent divisés alors qu'ils ont des intérêts communs. Si les partis politiques ont de moins en moins d'adhérents, ils ont aussi moins de diversité sociale de ceux-ci.
La crainte serait de passer à côté des vraies enjeux de 2027 et des attentes des français. Pour les remobiliser avant les urnes et renouer le dialogue, pourquoi les partis n'organiseraient pas des consultations transpartisannes, à l'échelon local ou national ?
Loin des sondages qui sont une photographie d'opinion à un moment donné, les consultations seraient pour mettre à contribution la population dans l'élaboration des programmes politiques à venir.
Un investissement pré-électoral de la population pourrait porter ses fruits, avec chacun sa réponse aux français.
Voilà un prix Nobel d'économie qui ne se prononce pas pour la taxe Zucman. Ouf !
Mais alors, dans l'article que je viens de lire, Jean Tirole exprime que la dette française n'est pas plus une question de trop de dépenses publiques, mais de notre pensée à somme nulle. Considérer le "gâteau" économique comme stable sans rechercher la croissance.
Je sais que Jean Tirole a travaillé aux États-Unis. Selon lui, nous n'investissons pas assez dans les secteurs plébiscités par les États-Unis comme l'IA. Nous sommes à la traîne car nous n'avons pas de perspectives de croissance.
Mais aux États-Unis, Monsieur Jean Tirole, il suffit de rêver à haute voix, avec un peu de charisme, pour jeter toute l'humanité dans l'abîme. Que dire des impasses alletantes de la colonisation de Mars, de la conduite autonome, de l'hyperloop, de Neuralink et Noland Arbaugh, de la recherche de la vie éternelle, de l'IA saisie au km sans discernement et qui spollie les artistes et les créateurs. Que dire de cette "croissance" de fiction que nous devrions suivre ?
Certains entrepreneurs français ont emboîté le pas des Américains pour les taxis volants et l'hyperloop. Le résultat est un fiasco
Oui, l'argent coule à flot pour des chimères délétères. Les marchés s'emballent et les fonds circulent. Mais jusqu'à quand ?
Je pense, Monsieur Jean Tirole, que l'économie Etatsunienne a jeté sur le monde, avec des fictions futuristes stériles dont le seul intérêt est l'ultra-profit, une masse de plomb qui coupe toutes perspectives de croissance.
La France n'est pas seule et elle a encore le mérite d'avoir les pieds sur Terre.
Je vais écrire ici ce que j'ai déjà écris sur un précédent blog.
Je vois au moins 5 publicités de Shein par jour sur mon téléphone.
Nous connaissons le principe de Shein. Vendre des produits, souvent du textile, de mauvaises qualités, qui parfois ne correspondent pas aux normes européennes, à très petits prix.
Bien sûr, ces prix réduits sont obtenus par la réduction des coûts de production au maximum. Les employés de Shein sont très peu payés et travaillent énormément. Les matières premières sont de mauvaises qualités, leur exploitation pollue, et parfois même toxique.
Si on pense faire une bonne affaire en achetant sur Shein, non seulement on perd de l'argent, mais en plus d'être mal vêtu, on entretient une poche de pauvreté d'un bout à l'autre de la chaîne. Chaque achat esclavagise un peu plus leurs salariés et dégrade l'écologie.
Et le désastre ne s'arrête pas là. Les entreprises plus vertueuses qui sont des mêmes secteurs d'activités voient leurs chiffres d'affaire baissé. Leur compétitivité est endommagée. Elles ont deux options pour tenir le coup, soit monter encore en gamme, soit baisser leurs coûts avec les dommages associés.
Ainsi va la vie des marchés internationaux, avec leur porosité. Encourager et même plébiscité la médiocrité et l'esclagisme salarial à l'étranger, engendre les mêmes effets partout. Une pression sur la masse salariale, des dommages écologiques et une baisse de la qualité.
À l'heure où la jeunesse se préoccupe beaucoup du réchauffement climatique et d'écologie, où chacun tente de consommer mieux, la viralité d'internet fait prospérer Shein.
Je ne suis pas sûre que les autres enseignes du BHV apprécient cette marche arrière.
Il aura fallu un sondage IFOP pour mettre les choses en lumière. Nous le savions déjà que l'Assemblée Nationale penchait à droite et que le RN était bien installé.
Le sondage nous apprend, sur une projection de l'élection présidentielle de 2027, que le RN serait largement en tête, tandis qu'Olivier Faure obtiendrait environ moins de 10% des voix, se situant derrière LFI.
La situation actuelle est délicate. Et si Sébastien Lecornu n'obtient pas de garantie de non censure du Parti Socialiste, il se tournera vers le RN.
Le Rassemblement National a tout à gagner de négocier avec le Premier Ministre. Il s'en trouverai renforcer à la veille de 2027. Le jeu est dangereux.
Alors, c'est le moment de faire un front républicain auquel nos politiciens ont eu fièrement recours lors de scrutins.
Pour cela, il faut que le PS revienne avec des attentes raisonnables et applicables et qu'il apporte des garanties de non censure auxquelles il ne dérogera pas.
La posture très arrogante et qui ne correspond pas à son poids électoral, d'Olivier Faure complique les choses.