Gabriel Attal a proposé que l'Etat verse 1000 euros à chaque nourrisson sur un compte retraite par capitalisation.
Si pour financer sa retraite par capitalisation nécessite d'épargner tôt, cet effort est lié aux périodes d'employabilité des intéressés. Aujourd'hui, on perçoit une retraite parce qu on a travaillé. Il y a comme une forme de retour des choses, de récompense dans le système actuel.
Les jeunes, avant de travailler ont à faire face à de nombreuses dépenses pour s'émanciper. Étudier, passer son permis, se loger. Ces frais sont la priorité des jeunes avant la retraite. Ils pourraient bien s'interroger sur la nécessité de posséder une épargne non disponible avant longtemps.
N'étant pas spécialiste en économie et dans l'incapacité de modéliser mes idées, peut-être qu'une réforme du système par la retraite à points, comme défendue par Philippe Aghion et Jean Tirole, est tout à fait pertinente.
Si on est favorable à un système double, par capitalisation et répartition, celui-ci serait plus pertinent en étant lié aux périodes d'activités tout en restant ouvert aux versements libres.
Une part des cotisations sociales seraient retenue pour être capitalisée, tandis que des abondements d'entreprise ou de l'interessé pourraient être réalisés. Le problème étant bien sûr d'épargner suffisamment.
Plutôt qu'à la naissance, si l'Etat devait verser une somme sur un tel compte, pourquoi pas lors du premier emploi, de l'entrée dans la vie active.
Le débat est ouvert
