Pour une rentabilité du bonheur

 J écoutais à l instant l économiste Eloi Laurent dans C Politique.

Selon lui, la croissance est à l origine de tous les maux, en particulier aux États-Unis où l espérance de vie a chuté.

Ce n est pas la croissance qui endommage la santé des americains ou de nous-mêmes. C est la recherche constante d ultra-rentabilité.

Cette recherche pousse les entreprises à réduire les coûts salariaux et de matières premières au maximum. Le résultat est une production médiocre de mauvaise qualité.  Des emplois peu payés où la créativité n est pas encouragée.

C était l objet de mon précédent blog sur lequel je conseillerais un retour vers la qualité. Je pense que la justice sociale se trouve également dans ce que l on consomme.

Mais, si j ai pu constater une amélioration de la production, la recherche d ultra-rentabilité n a pas cessée.

Depuis, les fictions économiques (colonisation de Mars, hyperloop, taxis volants) à hautes valeurs spéculatives et les cryptomonnaies ont pris le relais pour toujours plus d argent et de rentabilité  sans contrepartie réelle. 

L arrivée d ultra riches endommage les démocraties, par ailleurs.

L argent n est pas la richesse. L argent est un outil. Nul ne sert d en accumuler à outrance si c est pour ne rien s offrir.

Pour sortir de cette course folle aux ultra profits, il faudrait que les profits spéculatifs soient proportionnels à la valeur ajoutée d une entreprise, à son apport sociétal.