Sophie Binet a révélé elle-même être mis en examen pour injure publique en raison de la métaphore "les rats quittent le navire", pour parler des patrons qui délocalisent.
Cette syndicaliste à la tête de la CGT a pour mission de défendre les intérêts des salariés face au méchant patronat.
Il n'y a pas de nuance dans son combat stérile par manque de discernement.
Pourquoi les entreprises françaises délocalisent-elles ? Pour une raison simple. L'économie de marché mondialisée plebiscite les ultra-profits. Une entreprise aujourd'hui cotée en bourse se doit d'être ultra-rentable pour conserver sa gouvernance. C'est la loi de la concurrence. Sans profits importants, les entreprises françaises perdraient leur nationalité. Elles seraient tout simplement rachetées. Alors, elles délocalisent oui, pour être conservée face à une concurrence où le low-cost fait la loi.
Il ne s'agit pas de patrons avides d'argent mais d'un système qui oblige à toujours plus de valorisation boursière, toujours plus de profit.
Peut-on défendre les intérêts des travailleurs en stigmatisant ceux qui les emploient et qui les payent ?Qui servent à l'enrichissement du pays ? Je ne crois pas.
Cet esprit de dualité imbécile ne mène à rien d'autre qu'agiter les foules. Et par les temps qui courent, délétères pour les entreprises, je comprends que cette phrase de Sophie Binet ne passe pas
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