Je vais écrire ici ce que j'ai déjà écris sur un précédent blog.
Je vois au moins 5 publicités de Shein par jour sur mon téléphone.
Nous connaissons le principe de Shein. Vendre des produits, souvent du textile, de mauvaises qualités, qui parfois ne correspondent pas aux normes européennes, à très petits prix.
Bien sûr, ces prix réduits sont obtenus par la réduction des coûts de production au maximum. Les employés de Shein sont très peu payés et travaillent énormément. Les matières premières sont de mauvaises qualités, leur exploitation pollue, et parfois même toxique.
Si on pense faire une bonne affaire en achetant sur Shein, non seulement on perd de l'argent, mais en plus d'être mal vêtu, on entretient une poche de pauvreté d'un bout à l'autre de la chaîne. Chaque achat esclavagise un peu plus leurs salariés et dégrade l'écologie.
Et le désastre ne s'arrête pas là. Les entreprises plus vertueuses qui sont des mêmes secteurs d'activités voient leurs chiffres d'affaire baissé. Leur compétitivité est endommagée. Elles ont deux options pour tenir le coup, soit monter encore en gamme, soit baisser leurs coûts avec les dommages associés.
Ainsi va la vie des marchés internationaux, avec leur porosité. Encourager et même plébiscité la médiocrité et l'esclagisme salarial à l'étranger, engendre les mêmes effets partout. Une pression sur la masse salariale, des dommages écologiques et une baisse de la qualité.
À l'heure où la jeunesse se préoccupe beaucoup du réchauffement climatique et d'écologie, où chacun tente de consommer mieux, la viralité d'internet fait prospérer Shein.
Je ne suis pas sûre que les autres enseignes du BHV apprécient cette marche arrière.