Voilà un prix Nobel d'économie qui ne se prononce pas pour la taxe Zucman. Ouf !
Mais alors, dans l'article que je viens de lire, Jean Tirole exprime que la dette française n'est pas plus une question de trop de dépenses publiques, mais de notre pensée à somme nulle. Considérer le "gâteau" économique comme stable sans rechercher la croissance.
Je sais que Jean Tirole a travaillé aux États-Unis. Selon lui, nous n'investissons pas assez dans les secteurs plébiscités par les États-Unis comme l'IA. Nous sommes à la traîne car nous n'avons pas de perspectives de croissance.
Mais aux États-Unis, Monsieur Jean Tirole, il suffit de rêver à haute voix, avec un peu de charisme, pour jeter toute l'humanité dans l'abîme. Que dire des impasses alletantes de la colonisation de Mars, de la conduite autonome, de l'hyperloop, de Neuralink et Noland Arbaugh, de la recherche de la vie éternelle, de l'IA saisie au km sans discernement et qui spollie les artistes et les créateurs. Que dire de cette "croissance" de fiction que nous devrions suivre ?
Certains entrepreneurs français ont emboîté le pas des Américains pour les taxis volants et l'hyperloop. Le résultat est un fiasco
Oui, l'argent coule à flot pour des chimères délétères. Les marchés s'emballent et les fonds circulent. Mais jusqu'à quand ?
Je pense, Monsieur Jean Tirole, que l'économie Etatsunienne a jeté sur le monde, avec des fictions futuristes stériles dont le seul intérêt est l'ultra-profit, une masse de plomb qui coupe toutes perspectives de croissance.
La France n'est pas seule et elle a encore le mérite d'avoir les pieds sur Terre.
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