Sandrine Rousseau, végétarienne, paraît-il, tweete en ces temps de sécheresse, que les incendies sont dus à notre consommation de viande.
Un principe des écologistes de base, culpabiliser tout le monde dans nos moindres gestes. La culpabilité est dans l assiette, dans notre métabolisme d omnivore, dans notre patrimoine culturel. Dans l assiette mais aussi sous la douche, dans la piscine, dans le jardin, dans le dressing, évidemment dans la voiture, à la plage avec la protection solaire, chez les propriétaires de passoires thermiques, pour les "riches" et leurs avions, leurs bateaux,...
Avouez qu' il y a de quoi se sentir persécuté.
Surtout que bien entendu, ce n est pas la consommation de viande qui réchauffe la planète, mais sa production, dans certaines circonstances, comme l élevage intensif.
Les réponses de l État avec les taxes punitives et les ultimatum achèvent de nous mettre à bout. Sans pour autant s attaquer aux causes et sans promettre d inverser la tendance.
Et le comble, c est quand il pleut chez vous tous les jours, en été et que vous devez vous réjouir.
Bref, le ton monte avec l angoisse. Et comme on le sait, ça produit des réactions en chaîne. Plus le ton monte, plus les esprits s échauffent (justement).
Il faudrait plus de rationalité et plus de douceur pour arriver à limiter le réchauffement climatique sans tensions.