La valeur boursière des entreprises numériques n est pas soumise aux mêmes contraintes que les autres entreprises.
Les aléas météorologiques, politiques, de coûts des matières premières, interfèrent peu ou pas sur la valeur des entreprises numériques. Elles ont donc plus de facilités à réaliser des profits spéculatifs.
Par ailleurs, leurs faibles coûts de production accentuent encore cet effet.
En contrepartie, leur apport sociétale reste moins important que d autres secteurs. En particulier quand l IA vise à encore réduire les coûts en remplaçant les acteurs, les voix, les textes et les musiques afin d échapper aux droits d auteur.
Nous voyons bien alors que l avenir proposé par l IA est encore celui du moindre coût. Moindre coût de la créativité, guidé uniquement par la simple volonté d obtenir beaucoup d argent.
L' effet sur l Art et la créativité est donc la dévaluation de ceux-ci, sans pour autant véritablement enrichir l offre.
Le fait de valoriser outre mesure le secteur numérique par rapport à d autres crée des déséquilibres et des injustices par rapport à la production réelle et palpable.
Limiter la cotation boursière de ces entreprises numériques permettrait de rétablir les équilibres et d orienter notre avenir vers des éléments concrets non définis par leur coût.
La question étant toujours que l argent n est pas la richesse
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